Les Limites à la croissance (dans un monde fini) (The Limits to Growth) — connu sous le nom de « Rapport Meadows » — est un rapport appuyé par le Club de Rome et publié en 1970-1 qui est une des références des débats et critiques qui portent sur les liens entre conséquences écologiques de la croissance économique, limitation des ressources et évolution démographique.
(Pour la source et + sur ce rapport, voir ici)
Ce rapport utilisait des instruments nouveaux pour l’époque, puisqu’il simulait plusieurs scénarios avec des variables interconnectées.
Il a été mis à jour à plusieurs reprises dans les années 80 et 90, jusqu’en 2004.
En 2021, une comparaison des divers scénarios avec les évolutions réelles amène une chercheuse néerlandaise, Gaya Herrington, à estimer que le scénario « Business as usual », prédisant un effondrement avant 2040, est le plus vraisemblable, qu’il reste peu de temps avant de ne plus pouvoir l’infléchir et conclut à l’impossibilité de la poursuite d’une croissance continue, tout en affirmant : « Nous avons encore le choix de nous aligner sur un scénario ne finissant pas en effondrement ».
Pour obtenir ces résultats, elle a comparé les projections de 1972 avec les données actuelles, réelles, concernant les dix variables clés : la population, les taux de fertilité, les taux de mortalité, la production industrielle, la production alimentaire, les services, les ressources non renouvelables, la pollution persistante, le bien-être humain et l’empreinte écologique.
J’ai francisé ce rapport, il se trouve ici. Imparfait mais lisible avec ses graphiques.
Même s’ ils ne sont pas liés, le rapport du Giec et celui-ci ne laissent pas de place pour les hésitants.
Il reste moins de 10 ans pour changer totalement nos vies, nos choix, nos civilisations…
Dire qu’on a pas le temps de s’en occuper n’est plus à l’ordre du jour.
C’est tout.