Je me sens un peu exclu en lisant l’article paru dans Reporterre cette semaine.
Je dois dire qu’il y avait beaucoup de jeunes dans la marche pour le climat de Dimanche à BXL. Et beaucoup de marcheuses…..
« ..Par leur sociologie, les militants et sympathisants du mouvement climat ne ressemblent pas à la population (française) dans son ensemble, pour plusieurs raisons.
La première d’entre elles, sa forte féminisation. On y compte en effet deux tiers de femmes pour un tiers d’hommes.
La seconde, il est porté par une forte proportion de jeunes, voire de très jeunes individus : parmi les répondants à notre enquête, un quart a entre 15 et 24 ans et plus de la moitié entre 15 et 34 ans. Seulement 18 % ont plus de 50 ans et 4 % ont plus de 65 ans. Des ratios d’autant plus impressionnants que les mouvements sociaux traditionnels ont en général, à l’inverse, une forte dominante masculine et un âge moyen plus élevé.
Troisième raison, un fort niveau de diplôme. 80 % des répondants à l’enquête possèdent un diplôme post-bac, dont 49 % un niveau master — si on exclut du calcul les plus jeunes, à l’aube de leurs études, les taux montent à 85 % de diplôme post-bac, dont 54 % possédant au moins un master. »(Extrait article Reporterre https://reporterre.net/Tres-jeune-feminin-et-diplome-le-profil-du-mouvement-climat).
Voilà qui sent bon la contestation durable car toutes les révolutions ont été initiées par la bourgeoisie (Sans critique sur le sujet, c’est une vérité historique).
Une telle évolution, rapide, est récente mais significative de l’essaimage d’une pensée plus écologique dans la population.
C’est une bonne nouvelle et les vieux politicards vont devoir, une fois n’est pas coutume, acheter un boulier pour décompter les jours qui leurs restent à gouverner.
Bernard Adam