Ce sera vite fait quoi que ?
Entre 1991 et 2020, la température moyenne à Durbuy était de 9.6°. La Période actuelle de référence -1991-2020. Si la période de référence était 1961-1990, il faudrait ajouter 1,2° suivant l’IRM
Cette année, la température moyenne à Durbuy a été de 13,31° (Moyenne obtenue sur base de relevés effectués toutes les deux heures durant les 365 jours de l’année 2023)
Soit une hausse de 3,71° ! par rapport à la moyenne de 1991-2020 et 4,91 par rapport à la norme 1961-1991
L’humidité relative de référence est de 79.4% (référence 1991-2020).
L’humidité relative en 2023 est de 75,33%. Ce qui veut dire que les périodes sèches sont plus longues et plus présentes, que la végétation récolte moins d’eau via les feuilles par exemple et transpire plus !
Cette statistique cache des mois mois très-trés secs et d’autres (trop) plus humides ?
La quantité d’eau tombée du ciel est beaucoup plus importante que celle de 2022, année de sécheresse ( 603 litres) avec 951.5 litres d’eau au m2.
C’est malgré tout moins que la moyenne des pluies entre 1991 et 2020 qui est de 1020 litres au m2.
Cette statistique cache les périodes très sèches et très longues et des pluies très concentrées sur quelques jours ou quelques semaines.
Le CO2 est le seul GES dont nous effectuons le relevé, là aussi toute les deux heures , 24h/24 et 365 jours par an.
La moyenne de 2023 est de 432.08 parties par m3 en volume
C’est toujours un peu plus… c’est beaucoup plus, 15.08 ppmv de plus !, que la moyenne mondiale de 417 ppmv.
IL reste les particules fines. Ce n’est pas très utile d’en faire une moyenne, puisque les pics sont terriblement dangereux pour votre santé et les moyennes ne reflètent pas la bonne situation.
ce qu’il faut savoir c’est que leur présence est permanente à des doses moyennes de 2 à 9 ug/m3.
l’OMS recommande une exposition maximale de 5 µg m-3 par mois .Durant de nombreux mois, nous dépassons cette norme.
Voilà le travail !
Le choix du climat est un choix politique.
2024 est une année d’élection.
La situation climatique à Durbuy est catastrophique. La non-gestion qui en est faite par nos représentants depuis plusieurs décennies accroît encore les effets « communs »
Des dizaines, des centaines d’Ha de forêts ou de zones à préserver disparaissent chaque année sous les pelleteuses des opérateurs touristiques petits ou gros mais aussi victimes des sécheresses et des températures trop élevées.
Plus les températures sont élevées, plus l’air est sec, plus les pluies sont inégalement réparties et plus la flore souffre.
A Durbuy, c’est le cas à grande échelle.
Il est temps de faire un grand nettoyage politique si nous ne voulons pas devenir un paysage dominé par des landes sèches.
Belle année 2024