Cet article est écrit en référence à d’autres, en particulier à celui-ci: https://global-climat.com/2024/01/29/points-de-bascule-du-climat-terrestre/
Nous avons déjà fait référence à ces points de bascule dans d »‘autres articles.
« Un « point de bascule » est un seuil critique au-delà duquel un système peut changer de manière abrupte et irréversible.
Un peu comme lorsque l’on se balance sur une chaise : au-delà d’un certain point, cette dernière peut chuter de manière brutale. (Extrait journal Reporterre) »
L’image est belle et correspond bien à la réalité.
En fait toutes ces ruptures modifieront nos vies et nos devenirs. Pas celles de nos enfants ! Non! Les nôtres ! Demain c’est déjà aujourd’hui .
A tous ces points, il faut y ajouter en ce qui nous concerne les forêts tempérées. Elles ont récemment subi d’immenses dégâts à cause des sécheresses, des insectes et des feux. Cette sensibilité n’était pas prévue par les modèles climatiques. Ce rapport l’impute essentiellement aux monocultures. Nous pouvons donc augmenter la résistance de nos bois tempérés en développant leur biodiversité. Je pense que l’écologie de ces systèmes et de leurs perturbations, comme les infestations d’insectes, devrait cependant être plus considérée par le GIEC. Les forêts abaissent la température régionale de 1°C à 5°C et favorisent la formation de nuages. (Source Global climat )
Plusieurs gros projets immobiliers voient le jour à l’heure actuelle dans notre région: 130 Lodges en forêt à Hotton, un hôtel de 99 chambres en zone agricole et forestière à Durbuy, un projet de 204 appartement en forêt à Bohon, l’attraction touristique du Labyrinthe en zone agricole (entièrement clôturée), 50 appartements au dessus de Durbuy, le Glamping de Rome avec piscine et infrastructures, plus de 2000 places de restaurant divers à Petithan, un lotissemnt accordé, une centaine de gîtes et logements touristiques en plus chaque année généralement en zone couverte de forêt. Etc.
Toutes ces infrastructures participent à l’effritement de la biodiversité et la disparition écosystèmes qui nous permettent d’éviter des inondations à répétition à Barvaux ou Durbuy VV, dans les fond de vallée en général.
Écosystèmes qui filtrent l’air ou l’eau qui alimentent les nappes ou les rivières, qui protègent les insectes pollinisateurs dont nous avons besoin.
Nos forêts dépérissent… et ces constructions favorisent la fragmentations des habitats et l’aggravation de la situation.
Moins de forêt c’est aussi une hausse des températures globales de notre région plus rapide …. et la disparition encore plus rapide des forêts.
Bonne semaine
Bernard
