L’arbre se meurt, vive l’arbre.

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C’est comme ça !
L’arbre se meurt sans nous avoir prévenu!
Ou bien n’avons-nous pas écouté.
Le GIEC ne l’avait pas prévu. C’est un comble  🙄
La forêt tempérée souffre, dépérit, brûle et meurt.

Le bois “De Grandhan”, partie situé en Famenne Sèche, disparaît lui aussi.
Le Chêne à l’Image, chêne emblématique classé , lieu de rendez-vous des villageois est mort lui aussi.
C’était le point culminant de la Famenne sèche.

Voici les photos satellites de l’évolution de la forêt.
Dans les images de 2012 à 2021, la canopée est serrée et bien verte en 2012
Au fil des ans, des pics de chaleur et des sécheresses, des trous se forment, ce sont les chênes morts ou mourants.
Les rares sapinières devenues malades, scolytées,  ont été laissées là, mortes, ou coupées.
Photos Walonmap 11/02/2024

Or, plus les arbres deviennent rares, plus il fait chaud au sol et chaud tout court.
Moins il y a d’arbres, moins il y d’évaporation, plus l’air est sec, moins il pleut.

Après les grands arbres, nos chênes, ce sont les petits “protégés” de ceux-ci qui disparaissent.
Les Charmes, les bouleaux, les buissons disparaissent, les plus grands puis les plus petits, puis ?
Photos du 10/02/2024

 

Le soucis, ce n’est pas que la forêt meure et qu’elle se transforme, créant une nouvelle biodiversité, non bien entendu? Le soucis c’est que les écosystèmes sur lesquels nous avons construits nos villages disparaissent.
C’est un danger pour nous et nos descendants.
Peu importe qu’il s’agisse de touristes ou d’autochtones, notre environnement pourrait bien transformer nos vies rapidement.

Voici les services que rendent cette forêt à la faune et la flore existante et donc à nous !
Sur une échelle de 1, peu efficace, à 5 très utile. (Source https://services-ecosystemiques.wallonie.be/fr/wal-es.html?IDC=5732)

 

Que peut-on faire, là tout de suite.
Pas grand chose. Changer rapidement de politique et de modèle.

Ce qu’on sait c’est que le déclin de la Famenne sèche sera suivit de celui de la Famenne Humide, l’autre partie de la même forêt vers Petithan, le chemin du Hasard et Rome.
Pas encore visible sur les photos du satellite mais déjà commencé.

Cette partie de la forêt est encore plus riche en écosystème salvateur que celle de la Famenne Sèche.

La réalités liées à ces processus sont multiples.
Les inondations par exemple. Le bois de Grandhan est (était ?) régulateur contre les inondations (Ourthe), protecteur contre des flux d’eau importants(Vers les villages et Durbuy), protecteur des érosions.
Sa disparition totale ou partielle rendra obsolètes  les grands travaux Durbuysiens pour protéger la vieille ville ou la construction d’un Parking Nord noyé.

Que dire de plus…l’augmentation du  CO2, la pollution aux particules fines, la baisse de biodiversité et le climat qui s’emballe


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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