L’environnement à Durbuy, un bateau ivre dans la tempête dirigé par un marin d’eau douce. Rocher d’Ozo suite.

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Fin des années ’90, excédés par la détérioration du site et les convoitises qu’il génère auprès d’opérateurs touristiques (dont le Durbuy Adventure de l’époque de J. Charlier et la société hollandaise PBN Sports), quelques habitants d’Ozo obtiennent en janvier 2001 le classement officiel comme Site Naturel de grand intérêt biologique. L’Arrêté de classement de la Région wallonne confirme ainsi la dégradation du site et mentionne qu’aucune activité de loisirs ne doit y être présente.


Au mécontentement de l’UBS, prévoyant d’y construire un centre d’initiation à l’escalade avec petit bâtiment et parking ! Rien que cela. Un de ses responsables informait d’ailleurs en 2004 que “
à Ozo, l’UBS a un bail emphytéotique, elle est quasiment propriétaire du site, nous sommes chez nous !” (2) Mot pour mot. Rien de tout cela bien entendu, d’après le secrétaire communal H. Mailleux, très étonné. Mais les dégradations continuent : les grimpeurs bénéficient de la convention, les sentiers s’étendent tout le long de la crête, des activités sportives illégales y sont régulièrement aperçues (courses d’orientations, trails diurnes et nocturnes avec marquages de peinture…) et de nombreux promeneurs (3).

Entre-temps, la totalité du site a été intégrée dans “NATURA 2000”. Il est donc officiellement “Zone Naturelle”au plan de secteur + “Natura 2000 “+ “ site classé de grand intérêt biologique”.

 

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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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