Pourquoi ne pas mettre des panneaux photovoltaïques dans les champs !

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Le titre n’est pas une question mais une affirmation.
Occuper des terres avec des panneaux photovoltaïques n’a guère de sens.
Il y a des toits, des KM2 de bâtis divers pour le faire, des maisons, des chalets, des étables, des hôtels, des lodges, des garages, des carports, des piscines, des halls polyvalents, des zonings commerciaux ou industriels, j’en oublie forcément.
Votre toit peut-être ?

Au niveau du Co2, il faudrait expliquer aux gens qui construisent ces trucs et à ceux qui crient ‘hourrrrrrraaaaa » que l’épargne de CO2 est anecdotique sur le long terme.
A la production de CO2 générée par le façonnage des panneaux, il faut y ajouter l’énergie grise générée par la production des structures en acier, du béton pour fixer tout ça, des kms de fils de cuivre et du plastique d’isolation, de la fabrication des onduleurs et autres matériaux électroniques, de la fabrication des batteries lithium et leur acheminement, le démontage, les réparations…
Tout ça ne serait rien (Quelques années d’amortissement CO2) s’il n’y avait une production de CO2  induite par ces panneaux et ce tant qu’ils seront là. (Durée de vie +/- 20 ans)
De deux façons

  1. En modifiant la destination d’une prairie, on artificialise le sol.
    On modifie d’une manière importante la biodiversité, la faune, la flore, les bactéries, la densité racinaire … et la quantité de CO2 que le sol peut stocker et transformer.
    Le sol va donc stocker et transformer moins de CO2.
  2. En modifiant la la couleur de la surface, on modifie la réflexion de la lumière.
    On passe de l’intégralement vert clair ou jaune, à un plus que partiellement noir. La réflexion de la lumière et de la chaleur en est atténuée et cela favorise le réchauffement des surfaces, absorption par le sol est modifié ce qui modifie également la biodiversité et le stockage de CO2.

Également, la modification de la réflexion favorise la surchauffe et le réchauffement climatique.

Cet usage des sols favorise la spéculation foncière et précipite l’agriculture « artisanale » à terme dans le chaos.
En effet, d’une zone de pâturage par exemple, qu’elle se trouve en zone agricole ou en zone de loisir n’a pas une valeur très élevée comparée au même pâturage en zone à bâtir.
Avec ce type de développement, la valeur change, n’importe que terrain, pâture, buisson, friche, lande sèche ou humide prend une valeur très importante couverte de panneaux. Aussi importante qu’un terrain à bâtir normal.
Avec le gonflement des prix qui suit. Les terres agricoles risquent bien de devenir des terres « photovoltaïques » à grande échelle d’autant que les politiciens ne veulent pas d’éoliennes. (Hé oui ! )

Last but not least, la pose à grande échelle de ce type d’infrastructure modifie les comportements des animaux et parcellise des espaces (pose de clôtures) et modifie les paysages, les rayonnements, les champs magnétiques etc.

En plus, c’est moche.
Pour le voir, il suffit de vous rendre chez Coucke à Rome (4 Ha couverts)

Pour info, si vous voulez équiper vos maisons, il existe une multitude de panneaux, même colorés, mais aussi des tuiles photovoltaïques pour remplacer les vôtres si nécessaires, sans placer de panneaux.
Les doubles faces peuvent aussi être placé verticalement et servir de « murs », de balustrades…etc. Les possibilités sont infinies !

Bernard Adam

Image utilisée: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bardage_fa%C3%A7ade_couleurs_Francewatts_Tuile_Solaire_Photovoltaique_Francais.jpg


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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