Haricots et changements climatiques.

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Manger l’été c’est bien , mais il faut également se nourrir l’hiver.
Quoi de mieux que des haricots secs !

Depuis plusieurs années, nous cultivons des haricots d’Espagne.
La culture avait avorté lors de la première décennie 2000. Trop froid, gelées trop tardives et trop précoces, temps de fructification trop court.
Nous avions essayé en serre également mais sans grand résultat:  trop chaud, résultats, des fleurs mais pas de haricot.

En 2014/2015 nous avons effectué un nouvel essais en pleine terre et là bingo !
Depuis, ce sont des blancs et des rouges, frais ou secs ou même en « mange-tout »
Les haricots d’Espagne, c’est ceci, à droite sur la photo (3-4 m de haut, fleurs rouges ou blanches …)
Ils servent également d’effet d’ombre pour le potager en plein été.

Comme sa culture demande une infrastructure, toujours la même depuis 10 ans, je ne la bouge pas (plus) de place depuis 2 ou 3 années.
Le haricot d’Espagne, blanc, rouge ou autre est une plante VIVACE par sa racine tubéreuse mais elle est GELIVE. Chez nous elle est annuelle et on la (re) plante chaque année.

Mais voilà !
Un effet du hasard, l’année dernière j’ai repiqué mes haricots plus bas que d’habitude et la couverture de feuilles à cet endroit pour l’hiver était particulièrement épaisse.
Il a peu gelé cet hiver, pas assez pour refroidir le sol à 15 cm de profondeur.
Les tubercules de haricot ont passé l’hiver « au chaud » et ont  germé.

En 20 ans, nous sommes passés d’une plante cultivée dans des région plus au sud (Sud Loire ou Loire Atlantique), qui ne poussait pas ou mal chez nous, à une plante susceptible de devenir vivace en Famenne-Ardenne.

Il faudra la protéger du soleil si l’été est « trop chaud »  😳

Le climat change, les cultures aussi !
Qui a dit que le changement climatique c’était une blague !


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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