L’eau potable ou même pas potable ?

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Car l’adjectif potable a deux sens.
Celui de caractériser une eau Qui peut être bue sans danger pour la santé
ou
Qui passe à la rigueur ; assez bon. ➙ acceptable, passable.

Les pays, les régions « subissent » les normes Européennes qui concerne les qualités nécessaires à la qualification « eau potable ».
Ces normes sont contraignantes. eau-eu-texte-officiel 
mais ne concernent qu’une partie limitée de recherches et d’analyses de bactéries et autres polluants divers.
Cependant , ce texte est plus complexe qu’il n’y parait .
Aux normes Européennes communes, l’article 17 fait référence à un devoir supplémentaire.

Considérant que les États membres doivent fixer
des valeurs pour d’autres paramètres supplémentaires ne figurant pas à l’annexe I lorsque cela est
nécessaire pour protéger la santé des personnes sur leur territoire;

Les états et régions, mais aussi communes puisque ce sont elles qui confient la gestion de l’eau potable à des entreprises « privées » sont co-responsables de la qualité de l’eau de distribution.
Un peu partout en Europe, la qualité des eaux de distribution est mise en doute.
Ces eaux ne correspondant plus à cet article (13)

Considérant que les valeurs paramétriques reposent
sur les connaissances scientifiques disponibles et
que le principe de précaution a également été pris
en considération; que ces valeurs ont été choisies
pour garantir que les eaux destinées à la consommation humaine peuvent être consommées sans
danger pendant toute une vie et qu’elles offrent
donc un degré élevé de protection sanitaire;

Nous savons que le nouveau ministre de l’environnement tient beaucoup au principe de précaution.
Pas nos responsables locaux !

De très récentes études montrent que les dérivés des pesticides, les métabolites, ne sont pas recherchés dans les analyses.
Aucun suivi n’est effectué sur ces produits alors que pour certains, ici je cite l’article de Mediapart à ce sujet:

Parmi la cinquantaine de molécules non surveillées identifiées par Générations futures, certaines sont préoccupantes. Trois d’entre elles, en particulier, apparaissent problématiques : le THPAM, métabolite du captane, un fongicide reprotoxique et cancérigène chez la souris – ce qui est le signe d’une forte probabilité d’une cancérogénicité pour les humains – ; le TFA, métabolite commun à de nombreux pesticides fluorées (les PFAS) et lui aussi reprotoxique ; et enfin le DIPA, métabolite du triallate, un herbicide retiré du marché en 2023, précisément en raison de son risque de contamination pour les nappes phréatiques.

« On retrouve le THPAM dans l’air et dans les urines des enfants dans les territoires où j’étudie les clusters de cancers pédiatriques, souligne Laurence Huc, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), qui a récemment interprété des résultats de prélèvements de cheveux et d’urine d’enfants réalisés par l’association Avenir Santé Environnement dans la plaine céréalière d’Aunis, près de La Rochelle, et révélés par Le Mondeet France Info. C’est inquiétant : le fait de le retrouver dans les urines montre que l’exposition humaine est avérée. »

Potable l’eau ? Rien n’est moins certain !
En tout cas la dégradation de l’environnement dû à notre mode de vie nous empoisonne déjà à commencer par nos enfants !

(Source : https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/151024/les-derives-de-pesticides-passent-sous-les-radars-des-autorites-sanitaires)

Image mise en avant: https://pxhere.com/fr/photo/1271834


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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