Au menu du prochain conseil communal, il y a des modifications aux conventions signées (?) avec des privés pour l’exploitation des rochers et cavités situées sur le territoire de la commune de Durbuy.
Plus simplement, grottes et rochers d’escalades.
Ces conventions ont été votées il y a un an par le Conseil Communal.
Il semble qu’elles ne plaisaient pas aux privés.
Ces conventions régissent également l’exploitation du rocher d’OZO , le bien nommé “De Bretaye”
Voici son histoire en 3 parties, racontée par Jacques, habitant d’OZO.
Le site naturel classé aux “Rochers d’Ozo”. Présentation.
Ce site est intégré dans la bande calcaire appelée “Longue Haye”, bois communal serpentant entre Ozo et Juzaine.
Un relevé botanique effectué dans les années ’80 par le GDOM (Groupe de défense de l’Ourthe moyenne), aujourd’hui disparu,
révélait sa richesse notamment par la présence de très nombreuses orchidées et de pieds de genévrier.
Depuis des années, des grimpeurs utilisaient la grande paroi rocheuse du site, dans l’illégalité.
En novembre 1990, la Commune de Durbuy accorde une convention aux termes minimalistes à l’UBS (Union belge de Spéléologie)
pour l’utilisation des parois, très vite rebaptisées “dalle” par les grimpeurs.
Dès cet instant, des “aménagements” sont effectués par l’UBS : coupes d’’arbres et d’arbustes en pied et sommet de falaise, création de terrasses raclées en bord de falaise,
sentiers, d’un mini parking, mise à bas de replats de rochers.
La fréquentation du site est alors anarchique : groupes multiples (dont certains organisés par le “Tourisme de la Province de Liège” à Vieuxville !), VTT, circuit de Trail, promeneurs attirés par les sentiers ainsi qu’exercices de pompiers du GRIMP.
La grande majorité des escaladeurs proviennent de Flandres et de la Hollande, parfois d’Allemagne et de France (1). Des déchets nombreux très divers y sont trouvés, des véhicules y stationnent illégalement.
(1) observations de deux surveillants du site, mandatés UBS, (James Feldmann, Jacques Ninane habitant Ozo), tous deux ont abandonné leur fonction, dégoûtés, et ont fait l’objet de deux menaces physiques d’escaladeurs.