Élection communale à Durbuy, le déni climatique généralisé.

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On ne sait plus que faire pour alerter la population.

Mis à part la liste écolo, et encore devrais-je dire, personne ne parle des modifications climatiques et de leurs conséquences sur l’avenir de la commune, de son économie et sa population.
Victimes d’amnésie collective, les candidats ne parlent pas des inondations de  2021, alors qu’elles coûtent toujours à la commune, ni de ses morts, ni de ses sans abris.
Personne ne parle des milliers d’arbres morts en Famenne, qui ne seront jamais replantés, et auront inévitablement des répercussions sur les finances communales.
Personne ne parle de la probable disparition du tourisme totalement dépendant d’une mobilité hasardeuse à Durbuy et de paysages altérés par les arbres morts ou malades.
Les candidats ne parlent pas non plus de la qualité de l’eau de distribution ni de la quantité disponible ni de l’état des réserves.
L’ échevin Paquet, actuel échevin de l’environnement, ne parle même pas de climat ou d’environnement dans son folder !
Personne n’effleure la possibilité de l’arrivée de nouvelles maladies dues au réchauffement climatique, pourtant à part eux, personne n’a oublié le covid.
La perte de biodiversité et la disparition accélérée des espèces ne leur fait pas peur.
Qu’importe pourvu qu’on soit élu !

Le déni climatique est tel à Durbuy, qu’aucune étude n’a été faite pour étudier l’après tourisme ou comment résoudre l’équation climat/tourisme en sachant que le tourisme durable est une ineptie. (Une personne qui a deux maisons, une résidence et une seconde résidence émet deux fois plus de polluants et de CO2 qu’une autre. Elle occupe un espace qu’un résident permanent ne peut occuper et participe à la raréfaction du bâtit nécessaire au développement d’une société cohérente et solidaire)
Le programme des listes se résume au même programme qu’il a 6 ans, 12 ans, 18 ans, même promesses, même thèmes.
Qu’ont-ils fait durant ces deux décennies à part détruire notre environnement et accélérer les changements climatiques ? A lire les folders, rien d’autre puisque tout est à faire !?

Gouverner, c’est prévoir. Ne rien prévoir, c’est courir à sa perte ! (et à la notre) (Emile de Girardin 1852)

 


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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