Optimisme béat .

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Un article récent dans la revue scientifique « Nature »  éclaire notre lanterne concernant notre perception du changement climatique dans la durée.
La tendance est actuellement à croire que même si on continue à augmenter la quantité de GES (Gaz à effet de serre) et ainsi alimenter le réchauffement climatique jusqu’en 2050, si la température moyenne augmente de 3°, ce n’est pas très grave puisque la neutralité carbone sera (ait) atteinte après 2050 et la température stabilisée vers 2100 à 1.5° d’augmentation.
Mais voilà. Il y a un hic, un gros de chez gros.

Durant 7 décennies, les modifications climatiques auront provoqué des effets non réversibles au niveau de la faune, de la flore mais aussi de la structure même du climat.
Les effets sont déjà visibles en Famenne où la forêt dépéri à vive allure, changeant la structure paysagère, la gestion des eaux pluviales, la gestion des vents par les forêts, l’humidité relative dans la région, les pics de température et, cerise sur le gâteau, la gestion du Co2 par forêt dans notre région ou les puits de CO2 forestiers pourraient bien disparaître définitivement.

La faune originelle se modifie, la flore et les Mycorhizes également. Plus jamais nos paysages ne seront les mêmes.
Quant au climat, même si la température retombe à moins de 2° d’augmentation fin de ce siècle, les dérèglements régionaux resteront.
L’élévation du niveau des mers également, le réchauffement de l’Afrique aussi.
Quant à nous, notre sort n’est pas encore scellé. Plus chaud et + pluvieux ou carrément frigorifique, notre climat ne sera jamais plus le même !
L’agriculture non plus !
Sur Terre, tout est une question d’équilibre…

En Wallonie , la droite populiste au pouvoir réduit les budgets environnementaux. !?

 


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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