Les vacances, c’est la possibilité de mettre son poste, son travail, sa fonction en vacance. (que personne ne l’occupe.)
Dire je suis en vacances, c’est dire aussi que mon poste est vacant.
Mais qui voudrait prendre ma place ? 😀
Je suis tombé sur un article du « Point », journal Français à droite de l’échiquier. (Après la sieste, bien entendu)
Cet article avait pile poil un an puisque daté d’octobre 2021.
Pourtant, quasi un siècle nous sépare tellement le temps s’accélère.
Cet article traitait des énergies fossiles, du climat etc.
Le titre « climatique » était le suivant:
Limiter le réchauffement à 1.5°, un espoir improbable
1.1° C déjà atteint en 2019 par rapport à la période de référence pré-industrielle (1850)
1.8° C en France métropolitaine entre 1950 et 2019 (Idem chez nous)
En suivant ces chiffres, nous serons à + 2° C entre 2020 et 2040, à + 3.5 C entre 2041 et 2060 et à +/-5° C vers 2100.
(Source Le Point du 20 octobre 2021)
Dans le même ordre d’idées, durant la période de référence 1850 la probabilité d’une année chaude à très chaude était de une sur 10
Avec 2° C d’augmentation, la probabilité d’une année chaude à très chaude est presque de 6 sur dix
Avec 4 ° C d’augmentation, la probabilité d’avoir une année chaude à très chaude est de 9.4 sur dix
Un jour de pluie torrentielle passe d’une probabilité de 1 à une probabilité de 2.6 tandis que les sécheresses agricole (comme en 2022 ou en 1976, ) passe d’une probabilité de 1 à 4.1, je n’exagère guère en disant qu’une année sur deux sera sèche.
Pour faire simple, 2022 avec son lot d’incertitudes risque bien de devenir une année normale à l’horizon 2040 et historiquement froide en 2060…
Les temps changent, le climat encore plus vite.
Bernard Adam, octobre 2022
Image entête PXHere.com