Il y en a partout !
Je regardais la pub de Nature et Progrès pour les portes ouvertes dans les jardins bio(s) (https://www.natpro.be/portes-ouvertes)
Dans la pub Facebook à ce sujet, une m’a frappé.
J’y voyais une serre tonneau en plastique, sol couvert de géotextile tissé plastique, ficelle plastique, bacs divers et multiples en plastique etc.
Je ne vais pas me venter. Même si j’utilise des matériaux de récup, pots, bacs, récupérés ça et là, c’est très souvent (toujours) en plastique.
Même s’ils sont utilisés plusieurs années, ce matériel se dégrade au fil du temps.
J’ai également utilisé par le passé des géotextiles tissés. Il en reste encore 2 sous les fraisiers. En octobre, ils iront rejoindre le encombrants à Barvaux.
J’ai également utilisé des cartons pour couvrir mes terres, parfois l’un ou l’autre collant plastique m’échappait et 10 ans plus tard j’en retrouve encore dans le potager.
Les pots peuvent être remplacé par ceux en terre, les bacs plastique par des bacs en bois, au fur et à mesure, les sacs en plastique par des sacs en du jute etc.
Les cloches en verre pourraient quitter les fromages et retrouver les chemins des jardins.
Et ma foi, les serres tonneaux pourraient disparaître au profit de serres en verre préfabriquées.
Avec le réchauffement climatique elles deviennent moins utiles, moins pertinentes, parfois inutiles.
Les poules remplacent facilement géotextiles, bâches et cartons lorsqu’il s’agit de nettoyer ou de préparer un terrain. Après 2 mois de poules « qui grattent », il ne reste par grand chose ! Les crottes en sus !
Somme toute assez simple, une question d’habitude, d’achat, de priorité.
Le plastique et ses composants sont des polluants éternels.
Reste cependant les petits morceaux de plastique, de quelques mm ou moins.
Des résidus des plastiques qui s’effritent, fils des géotextiles tissés enterrés, des pots cassés, petits morceaux de tuyaux enterrés et oubliés, ces microplastiques qu’on ne peut plus voir et qui au fil du temps vont se séparer un particules de plus en plus petites. Le plastique ne disparaît jamais.
Finalement, il fini dans nos assiettes, présent dans nos viandes, nos légumes. Dans l’air et nos poumons, aussi dans l’eau via les nappes phréatiques polluées par les microplastiques et autres particules fines.
Peu-à peu, le plastique disparaît de mon potager. Chaque année un peu moins.
Cette année, ce sera les pots pour les semis. Ils seront en terre pour 2024
Investissement, certes, « mais vous (nous) le valez bien » !
Je cherche les cloches en verre. Si quelqu’un sait où on peut en trouver à un prix raisonnable autre part que chez Amazon bien entendu !
Bernard Adam